Insectes aquatiques

Les insectes ne se content pas seulement de grouiller sous terre, de ramper sur le sol ou d’essaimer dans les airs. Ils ont aussi conquis le milieu aquatique. Certains restent dans les zones inondables et au bord des rivières, comme les fourmis du genre Cardiocondyla ou Formica selysi et les libellules, d’autres flottent sur les mares, comme les Gerris (araignées d’eau) et autres punaises flottantes semblables aux hydromètres. Mais nombreux sont ceux dont les larves se développent sous l’eau, comme c’est le cas pour de nombreuses mouches, mais aussi pour les redoutés moustiques ou pour les vers de vases de couleur rouge sang qui donneront plus tard des moucherons aux antennes plumeuses.

Certains vivent dans peu d’eau, comme les larves des Psychodidae qui se développeront dans les siphons de vos salles de bains pendant les vacances, tandis que d’autres ne vivent que dans les torrents et rivières à fort courant, comme de nombreuses larves de plécoptères (perles) et de trichoptères.

Mais on ne trouve pas que des larves sous l’eau, les hydrophiles, les dytiques et de nombreuses autres punaises y plongent pour chasser, et utilisent des dizaines de méthodes variées pour ne pas se noyer.

Vous trouverez dans les articles ci-dessous de surprenants exemples de ces nombreuses adaptations à la vie aquatique...


  • Les larves d’Eristalis ont une queue de rat

    Parmi les mouches de la famille des Syrphidae, certaines pondent leurs oeufs dans l’eau et donnent ainsi naissances à de très étranges et repoussantes larves à queue de rat. Ce sont les mouches du genre Eristalis qui sont responsables de ces horribles larves parfois présentes dans les eaux stagnantes.
    Les vers larves à queue de rat sont les asticots des mouches (ordre des diptères) de la sous-famille des Eristalinae et du genre Eristalis. Ces mouches appartiennent à la famille des (...)

  • Les Noteridae, des coléoptères aquatiques proches des dytiques

    Les coléoptères de la famille des Noteridae sont des insectes aquatiques proches des dytiques (Dytiscidae). Ils vivent dans les mêmes habitats, ont le même régime alimentaire, mais quelques subtilités morphologiques permettent de les distinguer.
    La famille des notères ou Notoridae regroupe en France trois espèces, qui se distinguent des dytiques ou Dytiscidae (voir l’article sur les dytiques de France) par leur ventre plat et leur métacoxas larges, en forme de plaque, ou par leurs coxas (...)

  • Les plécoptères ou perles

    Les plécoptères forment un petit ordre d’insectes discrets, dont les larves aquatiques sont des bioindicateurs de la qualité de l’eau présentes dans les rivières. L’été, les adultes émergent. Ils ont une forme très particulière : ce sont des insectes mous, allongés et plats !

  • Le gyrin ou tourniquet, un coléoptère nageur

    Les gyrins ou tourniquets sont de petits coléoptères souvent noirs ou bruns de la famille des Gyrinidae qui chassent des proies à la surface de l’eau ou mangent de petits insectes morts. Ils flottent la plupart du temps, mais zigzaguent ou tournent sur eux-mêmes très rapidement lorsqu’ils sont dérangés. On les trouve partout en France, Suisse et Belgique sur les plans d’eaux calmes. Pour ne pas se faire dévorer par les animaux aquatiques ils possèdent une deuxième paire d’yeux composés sous leur corps et produisent des substances toxiques.

  • Les Aselles, des herbivores d’eau douce

    Les aselles sont des cloportes d’eau douce présents dans les mares. Ils se nourrissent principalement de matière organique en décomposition et sont les proies de prédilection de nombreux animaux.

  • La larve de dytique, terreur des étangs

    Les dytiques sont des insectes coléoptères semi-aquatiques. Les adultes peuvent généralement voler et marcher, bien qu’ils préfèrent rester dans l’eau et n’en sortent généralement que pour trouver une autre mare ou un partenaire. Les larves de dytiques, elles, sont aquatiques. Ce sont des prédatrices qui chassent d’autres petits insectes et invertébrés aquatiques.
    Où vivent les larves de dytiques ? Les dytiques et leurs larves sont présents dans toutes les régions du monde avec des (...)

  • La couleuvre vipérine, Natrix maura

    Malgré l’emprunt de son nom aux redoutées vipères, la couleuvre vipérine est un serpent complètement inoffensif. Elle ne doit ce nom qu’à ses airs de vipères.

  • La ranâtre, Ranatra linearis, une grande punaise aquatique

    La ranâtre, Ranatra linearis, est une grande punaise aquatique. Son corps étroit et allongé rappelle celui des phasmes bâtons. C’est une punaise prédatrice d’insectes et d’arthropodes aquatiques que l’on rencontre dans de nombreuses mares, étangs et bassins. Elle est souvent parasitée par des larves d’acariens aquatiques.
    La ranatre (Ranatra linearis) est une punaise aquatique de la famille des Nepidae, comme la nèpe. Il n’y a en France qu’une seule espèce du genre Ranatra. D’après le (...)

  • Les naucores et les corises : des punaises aquatiques

    Dans l’eau aussi, les insectes sont nombreux. Qu’il s’agisse de coléoptères comme le dytique, ou de punaises comme les naucores et corises, ils possèdent souvent des adaptations étonnantes à la nage et à la respiration en milieu aquatique. Les corises (famille des Corixidae) et les naucores (famille des Naucoridae) sont des punaises aquatiques prédatrices qui se rencontrent dans les mares et les étangs. Elles y chassent de petits invertébrés. Elles sont capables de produire des sons audibles depuis les berges, ce qui leur vaut le nom de cigale d’eau. Certains corises ressemblent également aux mouches de la famille des syrphes.

  • Guide d’identification des libellules de France

    Les guides d’identification des libellules et demoiselles sont des resources très pratiques pour identifier les libellules sur le terrain. Quelques unes des espèces de libellules et demoiselles sont présentées sur ce site dans la rubrique sur les libellules, mais souvent un vrai guide et des photos détaillées des libellules et demoiselles sont nécessaires pour les identifier car il existe de nombreuses espèces similaires. Il est important de noter que souvent, ces guides ce concentrent sur (...)