Fourmis

Les fourmis sont des insectes sociaux (elles vivent en colonies) qui se distinguent des autres insectes par l’absence d’ailes chez les ouvrières et un corps séparé en trois parties bien distinctes, la tête, le thorax, et l’abdomen. De plus, l’abdomen chez les fourmis est composé de deux segments bien définis : le gastre (qui contient de nombreuses glandes ainsi que le système digestif) et le pétiole, qui sert d’articulation entre le gastre et le thorax. Les fourmis ont aussi des antennes coudées, ce qui est peu courant chez les insectes. Certaines possèdent un aiguillon mais d’autres n’en ont pas. Les fourmis sont des insectes de l’ordre des hyménoptères, comme les guêpes et les abeilles. Les fourmis ne sont pas apparentées aux termites, qui sont des isoptères.

Attention, certaines guêpes aptères peuvent ressembler à des fourmis, c’est le cas des guêpes de la famille des Mutillidae.

Il existe de très nombreuses espèces de fourmis. Dans le monde, plus de 15000 espèces de fourmis ont été recensées à ce jour et les scientifiques continue de décrire de nouvelles espèces. En France, on compte environs 200 espèces. Au total, il est estimé qu’il existe environs 1 milliard de milliard de fourmis sur Terre, et qu’elles représentent jusqu’à 15% de la biomasse animale dans certains habitats.

Avec autant d’espèces différentes, il existe forcément une très grande diversité comportementale, morphologique et écologique chez les fourmis. Certaines forment de toutes petites colonies de seulement quelques dizaines d’individus, alors que d’autres forment des réseaux de fourmilières interconnectées pouvant compter plusieurs centaines de millions d’individus et des milliers de reines. On les trouve presque partout sur le globe, à l’exception des endroits où le sol est gelé. Et il existe des fourmis de toutes tailles, de moins d’un millimètre à plus de 4 centimètres. Au niveau des couleurs aussi, si la plupart sont noires, jaunes ou rouges, il existe des espèces iridescentes vertes et violettes.

Pas facile d’aborder un sujet aussi vaste que les fourmis, mais les articles ci-dessous sont un début ! Je vous invite à les lire si vous voulez en savoir plus sur le monde fascinant des fourmis.


  • Les grillons myrmécophiles

    Les grillons du genre Myrmecophilus vivent dans les fourmilières : ce sont des parasites sociaux de certaines espèces de fourmis, qui arrivent à obtenir de la nourriture de la part de leurs hôtes.

  • Raid de fourmis esclavagistes Polyergus rufescens

    Découvrez comment les fourmis esclavagistes ou fourmis amazones de l’espèces Polyergus rufescens réduisent d’autres fourmis en esclavage. Ces fourmis infiltrent les autres fourmilières et pillent leur couvain, une fois que les cocons capturés éclosent, les fourmis qui en sortent sont réduites en esclavage et prennent soin de leurs hôtes comme si elles appartenaient à la même espèce.

  • Attaque d’une fourmi par une araignée

    Peu d’animaux osent s’attaquer aux fourmis. Certaines araignées sont cependant spécialisées dans la prédation des fourmis, ou osent simplement de temps en temps attaquer ces dernières lorsqu’elles sont affamées.

  • Ponerinae de France

    Les fourmis de la sous-famille des Ponerinae, ou ponérines, sont de petites fourmis sombres vivant exclusivement dans le sol et la litière des forêts. On peut les trouver en cherchant attentivement sous les grosses pierres. Les espèces les plus communes en France sont Hypoponera eduardi, Ponera coarctata et Ponera testacea.

  • France Inter - Laurent Keller et Julien Perrot parlent fourmis

    Retrouvez dans le lien ci-dessous une interview sur la chaîne radio France Inter de LAURENT KELLER, biologiste spécialisé en myrmécologie (la science de l’étude des fourmis) et professeur d’écologie et d’évolution à l’université de Lausanne, en compagnie de JULIEN PERROT, directeur et rédacteur en chef de la revue La Salamandre, sur les fourmis.
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-fourmis-0

  • Reines parasites, fourmis à fondation dépendante Chtonolasius

    Les reines fourmis du sous-genre Chtonolasius sont dites à "fondation dépendante". Cela signifie qu’elles doivent s’introduire dans une colonie de fourmis déjà existante et tuer la reine en place pour la remplacer si elles veulent fonder leur propre colonie. On différencie facilement les reines de Chtonolasius des autres Lasius par leur tête aussi large que leur thorax.

  • Brachylecithum mosquensis : quand un ver prend le contrôle d’une fourmi

    Pour un ver parasite d’escargot, arriver à atteindre son hôte final est difficile quand ce dernier est un oiseau. Le petit trématode Brachylecithum mosquensis s’infiltre donc dans les fourmis afin de faciliter cette transmission du mollusque à l’oiseau.

  • Appareil buccal des fourmis en mouvement

    La bouche des fourmis est très différentes de celles des humains. Leurs mandibules s’ouvrent horizontalement, et elles possèdent d’autres appendices, appelés pièces buccales, qui bougent pour lécher ou saisir la nourriture.

  • Une guêpe protège son nid avec des fourmis mortes !

    Si vous étiez un minuscule parasite, vous aventureriez-vous dans un cimetière de fourmis ? Certainement pas, et c’est probablement pour cela qu’une guêpe chasseuse d’araignées protège son nid avec des cadavres de fourmis.

  • Excavation d’une fourmilière

    Les fourmis creusent leur nid au printemps et après la pluie pour l’agrandir ou réparer salles et galeries. Voici comment et pourquoi elles entreprennent ces grands travaux d’excavation.