Insectes aquatiques

Les insectes ne se content pas seulement de grouiller sous terre, de ramper sur le sol ou d’essaimer dans les airs. Ils ont aussi conquis le milieu aquatique. Certains restent dans les zones inondables et au bord des rivières, comme les fourmis du genre Cardiocondyla ou Formica selysi et les libellules, d’autres flottent sur les mares, comme les Gerris (araignées d’eau) et autres punaises flottantes semblables aux hydromètres. Mais nombreux sont ceux dont les larves se développent sous l’eau, comme c’est le cas pour de nombreuses mouches, mais aussi pour les redoutés moustiques ou pour les vers de vases de couleur rouge sang qui donneront plus tard des moucherons aux antennes plumeuses.

Certains vivent dans peu d’eau, comme les larves des Psychodidae qui se développeront dans les siphons de vos salles de bains pendant les vacances, tandis que d’autres ne vivent que dans les torrents et rivières à fort courant, comme de nombreuses larves de plécoptères (perles) et de trichoptères.

Mais on ne trouve pas que des larves sous l’eau, les hydrophiles, les dytiques et de nombreuses autres punaises y plongent pour chasser, et utilisent des dizaines de méthodes variées pour ne pas se noyer.

Vous trouverez dans les articles ci-dessous de surprenants exemples de ces nombreuses adaptations à la vie aquatique...


  • Le triton marbré, Triturus marmoratus

    Le triton marbré est un triton vert, orange et noir qui vit dans les régions du Sud et de l’Ouest de la France, ainsi qu’en Espagne et au Portugal. Voici où il vit et comment le reconnaître.

  • Les Psychodidae : des petits moucherons aux allures de papillons

    Vous avez de petits moucherons noirs dans votre maison ? Les Psychodidae ressemblent à de petits papillons noirs, mais ce sont des mouches (diptères). Ils sont attirés par l’humidité des salles de bain et des toilettes en été, et voilà comment les chasser...

  • Les larves de chironomes ou vers de vase

    Les larves de chironomes sont les vers de vase rouges bien connus des pêcheurs et des aquariophiles : les poissons en raffolent. L’adulte ressemble à un moustique mais ne pique pas.

  • Le triton ponctué, Lissotriton vulgaris

    Le triton ponctué est aussi appelé triton lobé, triton vulgaire ou triton commun. Son nom scientifique est Lissotriton vulgaris. Son nom lui vient des gros points noirs qui recouvrent son corps et sont plus particulièrement visibles sous son abdomen.

  • Le triton palmé, Lissotriton helveticus

    Le triton palmé, Lissotriton helveticus est un des tritons les plus communs en France. Comme son nom l’indique, il se distingue des autres espèces par ses pattes palmées.

  • Ne vous laissez pas avoir : les larves de libellules sont de redoutables prédatrices

    Les larves de libellules sont de redoutables chasseresses. Embusquées dans la vase, cachées sous les feuilles et autres sédiments des mares, elles capturent les proies en projetant leur masque ou labium sur leurs proies.

  • La salamandre tachetée, Salamandra salamandra

    La Salamandre Tachetée : tout ce que vous devez savoir sur la biologie et le cycle de vie de cet étrange "lézard" noir et jaune des eaux douces est résumé dans notre fiche.

  • Le triton alpestre, Ichthyosaura alpestris

    Le triton alpestre est un amphibien terrestre et aquatique qui se distingue des autres espèces de tritons de France par un ventre entièrement orange vif et des points noirs présents sur les bandes blanches latérales. Voici une fiche sur sa biologie, son écologie, sa systématique et sur ses menaces et statuts de protection.

  • Les gammares, de petits crustacés aux allures de crevettes

    Les gammares ressemblent à de petites crevettes d’eau douce, mais sont en réalité des amphipodes. Elles souvent présentes sous les pierres des rivières, voici tout ce qu’il faut savoir sur leur habitat, conditions de vie, reproduction et alimentation.

  • 25% d’insectes en moins en 30 ans

    Un article scientifique décrit les chiffres alarmant de la disparition des insectes : l’abondance des insectes terrestres a diminué d’environ un quart durant les trente dernières années en raison des activités humaines.
    25% d’insectes terrestres en moins en 30 ans. Voilà le chiffre alarmant que montre du doigt une nouvelle étude parue dans la prestigieuse revue scientifique Science. Une équipe de scientifiques y regroupe des dizaines d’études réalisées sur le long-terme et totalisant (...)