Macrophotographie : pourquoi faut-il toujours imprimer ses photos ?

Réussir à prendre de belles macrophotographies peut être difficile. Souvent placé au niveau du sol, parfois dans des postures peu confortables, il est souvent peu aisé de prendre la photo que l’on a en tête.

Bien sur, il existe maintenant une myriade d’objectifs macros, de flash spécialisés de diffuseurs portables qui facilitent la tache. Mais en photo l’équipement ne fait pas tout. Une autre étape importante pour améliorer ses compétences en macrophotographie est souvent négligée : l’impression de ses photos.

Pourquoi est-il important d’imprimer ses photos pour progresser en macrophotographie ?

Une vision plus critique de vos photos
Lorsque vous regardez une photo sur un écran, il est facile de se laisser distraire par la taille de l’image et par les couleurs lumineuses. Cependant, l’impression de la photo la rend plus tangible et vous permet de la voir avec un œil plus critique. Vous pouvez voir les détails que vous n’aviez pas remarqués auparavant et évaluer la qualité de l’image d’une manière différente. Cela vous permet de mieux comprendre les points forts et les faiblesses de vos photos, ce qui est essentiel pour améliorer votre technique.

Une meilleure appréciation de la qualité de l’image
Lorsque vous imprimez vos photos, vous avez une meilleure appréciation de la qualité de l’image. Vous pouvez voir les détails plus clairement, les couleurs sont plus riches et plus fidèles à la réalité, et vous pouvez également observer les ombres et les lumières plus facilement. Vous pouvez alors mieux comprendre comment les paramètres tels que la vitesse d’obturation, l’ouverture et la sensibilité ISO affectent la qualité de l’image.

Une aide pour mieux comprendre le post-traitement
L’impression de photos macro peut également vous aider à mieux comprendre le post-traitement. Vous pouvez voir comment les ajustements de contraste, de luminosité et de saturation affectent la qualité de l’image. Vous pouvez alors appliquer ces connaissances à vos prochaines photos et améliorer la qualité globale de vos clichés. Et à moins que vous n’ayez un écran d’ordinateur particulièrement cher, il est probable que celui-ci ne propose pas de couleurs calibrées. Souvent les écrans modifient légèrement la saturation et le contraste. En imprimant vos photos, vous ferez probablement appel à une compagnie qui respecte les standards de calibration photos. En d’autres mots, vous verrez enfin à quoi ressemblent vos photos.

Une source d’inspiration pour de nouvelles idées
L’impression de vos photos peut être une source d’inspiration pour de nouvelles idées. En voyant vos photos imprimées, vous pouvez voir les détails que vous n’aviez pas remarqués auparavant. Il est aussi plus facile d’apprécier l’effet qu’un recadrage pourrait avoir sur l’ensemble de l’image. Découpez deux bandes de papier (je préfère généralement des bandes noires) et utilisez-en une verticalement et une horizontalement. Cela peut vous inspirer pour trouver de nouveaux sujets à photographier et expérimenter de nouvelles techniques.

Le premier jet : pas besoin de casser la tirelire

Lorsque vous imprimez vos photos pour faire une première sélection sur rendu réel, il n’est pas nécessaire d’acheter des tirages de grande taille ou de très bonne qualité. Vous pouvez imprimer sur papier photo standard avec un petit format proche de celui de votre appareil photo (souvent 10x15 ou 11x15). Même ces petits formats vous aideront à mieux apprécier vos photos. Et il est facile d’effectuer une autre commande une fois que le post-traitement et la sélection finale de vos photos vous conviennent.

En quelques mots, l’impression de vos photos est un élément essentiel pour progresser en macrophotographie. Cela vous permet de mieux comprendre les points forts et les faiblesses de vos photos, d’apprécier la qualité de l’image, de mieux comprendre le post-traitement et de trouver de nouvelles idées. Alors n’hésitez pas à imprimer vos photos et à les examiner attentivement pour améliorer vos compétences en macrophotographie. C’est une étape essentielle souvent oubliée à l’âge de la macrophotographie numérique.