Photographier les insectes en macro

Techniques de la macrophotographie


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Quel matériel faut-il choisir pour faire de la photo macro ? Quel objectif faut-il acheter ? Est-il possible de faire de la photo macro à petit budget ? Le guide ci-dessous détaille quel équipement ou matériel peut être utilisé pour la macrophotographie numérique à différents budgets. Nous donnons aussi des conseils pour choisir votre objectif macro et des exemples de photos macros prises avec ce même matériel. Nous listons différents choix de matériels adaptés à la macrophotographie en fonction de votre budget photo. De la macro réalisée avec un compact et une loupe à l’appareil photo réflex avec l’objectif macro adapté, en passant par les meilleurs choix de compléments optiques, vous devriez trouver des conseils de choix de matériel adaptés à vos besoins et à votre budget !

J’ai commencé la macrophotographie en me concentrant sur les fourmis. Photographier les fourmis nécessite des techniques et un matériel spécifique car elles sont très petites. Les fourmis sont aussi souvent présentes sur le sol, sous les pierres ou sous les feuilles des plantes, là où il est important d’avoir un matériel compact pour éviter les branches et les cailloux environnants. De plus, ce sont des insectes qui ne cessent presque jamais de bouger et qui savent se déplacer rapidement.

L’article vise à donner des exemples d’équipement permettant de comprendre ce qu’il est possible d’utiliser comme matériel pour réaliser des macrophotographies.

Une de mes premières macro : une photo de l’Empuse commune ("diablotin de Provence") :

Empusa pennata ou Empuse commune, aussi appelé diablotin de Provence, est une petite mante beige et brune du Sud de la France.
Diablotin de Provence

Quel matériel photo faut-il choisir pour la macro ?

Macrophotographies pour moins de 100€
Pour ce budget, il s’agit bien de "bricolage". On utilise un appareil photo déjà pourvu d’un mode macro, ou on associe généralement un appareil photo avec une loupe ou un mini microscope portable. Cela permet principalement de photographier des insectes morts et immobiles à l’aide d’une lampe et de petits appareils photos compacts. Les résultats ne sont pas toujours exceptionnels et il convient d’essayer l’équipement avant l’achat, ou d’utiliser un matériel déjà en votre possession.

A moins de 100€, il est possible de trouver des appareils photo compacts ou permettant une mise au point "spécial macro" sur des objets très proches, parfois à "0 centimètres", des appareils photos d’occasion, ou tout simplement votre smartphone. On peut ainsi photographier de petits animaux (grenouilles, rongeurs) et de gros insectes lents (lucanes,...) à l’extérieur sans trop de difficulté. Mais pour la plupart des insectes, le grossissement reste trop faible.

Photographie d’un lucane cerf-volant. prise avec un appareil photo compact Canon DIGITAL IXUS 70 :

Lucanus cervus, un lucane cerf-volant, pris en photo macro de dessus.
Lucane cerf-volant

Pour cette photo, j’avais à ma disposition une loupe binoculaire Novex AP-8 sur laquelle je pouvais fixer mon petit compact Canon Powershot A520. Une loupe binoculaire neuve coûte cher, mais de nombreuses personnes intéressées par la nature en possèdent déjà et n’ont donc pas forcément besoin d’acheter cet équipement. En plaçant l’objectif de l’appareil photo compact contre un des deux oculaires, on peut zoomer et obtenir des images d’insectes morts à fort grossissement :

Appareil photo compact Powershot A520.
Powershot A520
Loupe binoculaire de la marque Novex permettant de photographie de très prêt de petits objets et insectes en macrophotographie en adaptant un appareil photo compact sur l'un des oculaires.
Loupe binoculaire

Ci-dessous, une autre photo d’une reine de fourmi-porte Camponotus truncatus photographiée à l’aide d’un Canon Powershot A520 et d’une loupe binoculaire :

Photographie macro d'une princesse de fourmis de l'espèce Camponotus truncatus, reconnaissable à l'avant de la tête fortement tronqué.
Reine de fourmi porte

Photo d’une aile d’un criquet [1] au grossissement *40 photographiée à l’aide d’un Canon Powershot A520 et d’une loupe binoculaire :

Macrophotographie montrant en gros plan les cellules des ailes membraneuses d'un criquet.
Gros plan sur les cellules d’une aire de criquet

De petits monoculaires ou "zoom de poches" éclairés à l’aide d’une petite lampe à LED, utilisés par les entomologistes sur le terrain, peuvent être détournées de leurs fonctions. On peut, comme avec une binoculaire, approcher l’objectif de l’appareil photo compact pour prendre en photo des insectes morts. La petite lampe LED apporte généralement assez de lumière pour éclairer le sujet. La qualité des photos est faible mais devrait vous permettre un grossissement suffisant pour faire identifier l’insecte que vous avez pris en photo. Ils ne coûtent généralement pas plus de 20 euros.

Petit microscope monoculaire à faible grossissement et équipé d'un éclairage LED pour les observations sur le terrain (transportable) ou le bricolage pour la photographie macro.
Mini microscope avec LED de terrain

On trouve aussi de petites loupes de terrain (ou "doublet" de botanique) qui ont un grossissement fixe généralement à x10 ou x20. Placées devant l’objectif du compact, elles permettent d’obtenir un grossissement assez important tout en restant maniables pour faire des photos d’insectes vivants. Elles peuvent être facilement attachées avec des élastiques ou du scotch.

Cette loupe s'appelle un doublet, elle est utilisée sur le terrain par les entomologistes ou les botanistes pour identifier rapidement les plantes et les insectes. Adaptées sur un appareil photo compact, elle permet de faire de la macrophotographie à moindre coût.
Loupe, doublet d’entomologie

Il y a de nombreuses difficultés liées à l’utilisation d’un compact. Par exemple le temps que met l’appareil photo à se déclencher et le manque de lumière qui se traduit souvent par une photo floue. Il est possible de bricoler un petit diffuseur de flash (voir plus bas) adapté à votre compact pour améliorer le résultat.

Entre 200 et 500€
Pour ce budget, il est possible d’acheter un petit appareil photo bridge et quelques compléments optiques. Un bridge est un appareil qui possède un viseur numérique et dont on ne peut pas changer l’objectif, contrairement au réflex qui a un viseur optique et des objectifs interchangeables. Pour cette raison, les bridges sont souvent beaucoup moins chers que les appareils photos réflex ou hybrides chez qui les objectifs sont interchangeables.

Voici un Bridge : le Canon Powershot S5IS :

Photographie d'un appareil photo de type bridge de la marque Canon powershot S5IS, utilisable pour réaliser de la macrophotographie.
Canon powershot S5IS

Il s’agit toujours ici de bricolage, mais ces appareils photos un peu plus grands permettent de prendre des photos très correctes en extérieur. Avec de l’entrainement il est possible de prendre de plus belles photos que certains possesseurs de boitiers pros réflex ou hybrides hors de prix. L’idée est toujours d’associer un appareil bas prix avec une loupe faite d’un objectif inversé ou d’une bonnette, mais de bonne qualité, à l’avant de l’appareil. L’ajout d’un flash peut être utile pour certains styles de macrophotographie.

La meilleure technique est celle du 50mm inversé. Il s’agit de récupérer un vieil objectif de 50mm de grande ouverture (on peut ouvrir le diaphragme très largement) et de le tenir à l’envers, collé contre l’objectif du bridge. Le 50mm est alors utilisé comme une très grosse et très large loupe de grande qualité. Cependant, l’utilisation de cette technique se traduit souvent par une perte de luminosité. Il faut alors utiliser un flash et un petit réflecteur en papier pour éviter les zones d’ombres créées par l’objectif et le 50mm inversé. Vous pouvez tenir manuellement le 50mm inversé, mais il existe des bagues d’inversion qui permettent de fixer le 50mm à l’envers. Celles-ci permettent de ne pas risquer d’entrechoquer les objectifs photos entre eux, et de libérer vos deux mains pour vous laisser changer les réglages de votre appareil. Le principal défaut de cette technique est l’apparition d’un rond noir (on parle de vignetage) autour de la photo, qui correspond aux bords du 50mm. L’image est également fortement déformée.

Une grande sauterelle verte Tettigonia viridissima prise ici avec un appareil photo bridge Canon Powershot S5IS :

Photographie de Tettigonia viridissima, avec un zoom sur la tête.
La grande sauterelle verte : Tettigonia viridissima

Un oeil de syrphe photographié avec un bridge Canon Powershot S5IS + objectif Nikon 50mm inversé + diffuseur/réflecteur bricolé en papier :

Gros plan macro sur l'oeil rouge d'une syrphe.
tête et thorax de syrphe

Il existe aussi des bonnettes macro, c’est à dire des loupes qui sont faites pour se fixer à l’avant des objectifs photos, avec une fixation inversée ou en pas de vis qui correspond à différents diamètres de filetages présents sur les objectifs photo. La bonnette Raynox DCR-250 Macro est une bonnette de très grande qualité, elle peut être fixée grâce aux crochets inversés sur certains objectifs de Bridges lorsqu’ils sont assez larges. Une bonnette est juste une grosse loupe de bonne qualité et la bonnette Raynox DCR-250 Macro limite la déformation de l’image et des couleurs (elle est dite "apochromatique"). La seule difficulté et de trouver une bonnette du bon diamètre pour son objectif, mais il existe souvent des adaptateurs. La bonnette Raynox est généralement livrée avec une pince inversée, et la bague LA-DC58E prévue pour fixer un pare-soleil sur le Canon Powershot S5IS convient aussi pour y adapter la bonnette Raynox DCR-250 Macro. Avec une bonnette, le grossissement est généralement plus faible qu’avec un 50mm inversé, mais l’image est moins déformée en bordure. Il est par contre difficile de trouver des adaptateurs pour les diamètres de filetage des objectifs des bridges.

Fourmis et coccinelles photographiées avec un bridge Canon Powershot S5IS + Raynox DCR-250 Macro + LA-DC58E + diffuseur/réflecteur bricolé en papier :

Une coccinelle à sept points en compagnie de deux fourmis noires sur une plante dans un jardin.
Coccinelle et fourmis

Plus de 400€
A partir de là, il vaut souvent mieux commencer à s’équiper petit à petit en matériel hybride. Il y a quelques années, j’aurai recommandé un appareil photo réflex, mais les nouveaux hybrides et leurs objectifs photo sont maintenant de bien meilleure qualité que les réflex. La différence est qu’un réflex est équipé d’un miroir qui mène l’image jusqu’au viseur. Un hybride lui, a un petit écran à la place du viseur. Ces écrans sont devenus si performants qu’il est impossible de voir la différence avec la vraie image. En plus, comme c’est un écran, l’appareil photo peut parfois augmenter la luminosité pour aider à faire la mise au point. Avec un hybride, il n’y a plus besoin d’un miroir qui s’enclenche ou se replie lorsque les photos sont prises, cela économise du poids, de la place, et des pièces mécaniques susceptibles de casser. La plupart des grands constructeurs, comme Nikon et Sony, arrêtent peu à peu le développement de leur gamme réflex au profit de leur gamme hybride. Cependant, il y a tellement de réflex sur la planète que vous pourrez probablement faire une très bonne affaire en cherchant des réflex d’occasion. Sinon, un hybride ou un réflex bas de gamme et leur objectif de base ainsi qu’une petite bague allonge, une bonnette ou un 50mm inversé avec un réflecteur bricolé peuvent être efficaces.

Pour ma part, j’ai possédé au fil des années un appareil photo réflex Nikon D3000 puis un réflex Nikon D810 ainsi que l’objectif macro Nikkor 105mm et un vieux flash "cobra". Maintenant j’utilise maintenant un Nikon Z7ii hybride (et parfois mes anciens appareils photos aussi, qui sont toujours excellents). En fonction de la taille du sujet, j’utilise parfois une ou plusieurs bagues allonge (20+12+36mm) et rarement (pour les acariens par exemple) la bonnette Raynox DCR-250 Macro en supplément. J’ajoute parfois un réflecteur en papier ou un réflecteur gonflable "photoflex" sur le flash.

Appareil photo réflex Nikon D3000.
Nikon D3000

Objectif Nikkor 105mm Macro de Nikon :

Objectif pour la photographie macro de la marque Nikon, modèle Nikkor 105mm macro stabilisé contre les vibrations.
Objectif Nikon Nikkor 105mm macro stabilisé

Vieux flash cobra Nikon-SB26 d’occasion :

Flash de type cobra de la marque Nikon SB26, adaptable pour la macrophotographie.
Flash cobra Nikon SB26

Avec un hybride ou un réflex, il existe différentes solutions pour obtenir un fort grossissement :

bagues allonges bonnettes 50mm inversé
faciles à utiliser faciles à utiliser difficile à manier
peu fragiles fragile fragile
bonne qualité perte de qualité qualité variable
assombrissement vignetage fort vignetage
aberrations aberrations fortes aberrations en bordure

On peut également utiliser un soufflet (mais il s’agit d’un complément optique fragile et peu maniable) ou un multiplicateur de focale (plus onéreux). Parfois il n’est pas utile de grossir beaucoup, l’objectif macro Nikkor 105mm permet déjà d’obtenir un rapport 1:1 (comprendre, 1cm dans la vraie vie correspond à 1cm sur le capteur).

Térébrant du genre Gasteruption photographiée avec un réflex Nikon D3000 + Nikkor 105mm macro + Flash cobra avec un petit réflecteur :

Gasteruption parasite, hyménoptère en vol devant un hôtel à insectes.
Térébrant parasite

Des Fourmis Cataglyphis bombycina [2] sur fond blanc photographiée avec un réflex Nikon D3000 + Nikkor 105mm macro + 56mm de bagues allonges + Flash cobra avec réflecteurs + 2 lampes à LED de bureau :

Fourmi argentée du désert du Sahara sur fond blanc en photo macro.
Cataglyphis bombycina

Les réglages de l’appareil

Les réglages dépendent de l’optique et des compléments utilisés. Dès lors que l’on utilise un flash avec réflecteur (et c’est presque indispensable) il faut régler manuellement votre appareil. En macrophotographie, on souhaite généralement utiliser la sensibilité (ISO) la plus faible pour éviter le bruit numérique. On commence donc par la régler au minimum. Ensuite, en fonction du rendu que l’on souhaite obtenir, on peut vouloir fermer le diaphragme pour augmenter la profondeur de champs (zone de netteté, en profondeur) ou l’ouvrir pour obtenir plus de lumière et des arrière-plans flous (on obtient une zone de netteté plus faible, souvent les fonds sont plus jolis, on peut obtenir des bokeh). Généralement, rester entre F8 et F16 permet d’obtenir de bons résultats. Il faut enfin régler la vitesse d’obturation : en dessous de 1/80s l’image sera floue, au dessus de 1/200s, il n’est souvent plus possible de synchroniser le flash et on perd trop de lumière.
Il faut enfin régler le flash jusqu’à ce que l’image soit assez lumineuse. S’il n’est pas assez puissant ou si il éclaire trop, il faut modifier les différents paramètres pour obtenir la luminosité souhaitée.

Il est possible de mesurer la balance des blancs avant de réaliser une photo, cela permet entre autres de prendre en compte la coloration due à votre flash. Dans un premier temps, ce réglage complique la vie : il faut le répéter entre chaque série de photos.

Faut-il prendre ses photos au format raw ou JPG ?

Sur les appareils photos réflex, il vous est possible d’enregistrer la photo en plusieurs formats. Le format RAW, de meilleure qualité et plus facile à retoucher, ainsi que le format JPG qui est plus léger mais peu maniable.
Pour ma part, j’enregistre en RAW(+JPG basse qualité afin de pouvoir visionner les photos rapidement sur mon ordinateur lorsque je les trie).

Le flash et le réflecteur

Il existe des flashs adaptés à la macrophotographie (flash annulaire, kit Nikon R1, Canon MT 24EX) mais ils sont très chers. Utiliser un flash cobra ou le flash basique de l’appareil photo est possible en utilisant un réflecteur. Vous trouverez des dizaines de bricolages différents sur internet, j’utilise simplement un tube en papier blanc percé au dessus de la zone que je souhaite éclairer. D’autres utilisent des bidons de lait ou juste des sacs plastique blancs. L’usage d’un réflecteur s’accompagne généralement d’une perte de lumière.

Le réflecteur est un élément essentiel lorsque l’on utilise un flash pour faire des macrophotographies. Il permet de diffuser la lumière (plus douce et uniforme) et d’éviter une zone d’ombre créée par l’objectif devant le sujet (la lumière du flash est bloquée par le haut de l’objectif). Des petits miroirs ou des feuilles de papiers réfléchissant le flash ou la lumière du soleil vers le sujet permettent aussi d’obtenir une lumière plus naturelle.

Retoucher vos photos

La retouche photo est incontournable en macrophotographie. D’une part parce qu’avec la plupart des méthodes ici décrites vous obtiendrez du vignetage ou des aberrations qu’il faudra éliminer par un recadrage.
Et d’autres part parce qu’une photo n’est qu’une image de la réalité, et qu’il est bien rare qu’elle y ressemble ou ressemble à ce que vous souhaitiez obtenir.

Pour certains, la photo doit simplement se rapprocher de la réalité. Il faudra alors corriger la balance des blancs, ou augmenter un peu la netteté de l’image. Retoucher une photo n’est pas forcément la "truquer" comme certains le pensent. Il se peut également qu’il y ait un voile gris sur les photos. Il faut alors simplement refaire la balance des blancs et vérifier qu’il y a bien à la fois du vrai noir et du vrai blanc (et non du gris foncé ou pâle) sur la photo.

Pour d’autres, l’esthétisme est tout aussi essentiel. Au point parfois de modifier le sujet. Changer le fond, éliminer des éléments, modifier l’éclairage de certaines zones ou recadrer fortement sont des modifications courantes.

Fourmi Cataglyphis bombycina avant retouche. Il y a une nette dominance bleue, ainsi qu’un léger voile et l’image est légèrement trop sombre, et la même fourmi après retouche. L’image est un peu surexposée pour que le fond apparaisse entièrement blanc (ce qui n’est pas le cas dans la réalité).

Fourmi en macrophotographie avant retouche de la photo.
Macrophotographie
Fourmi argentée du désert du Sahara sur fond blanc en photo macro.
Cataglyphis bombycina

Il existe plusieurs logiciels pour retoucher les photos, mais deux sortent du lot, un gratuit, et le second payant. The Gimp est un logiciel gratuit, et très maniable avec peu d’automatisme ce qui permet de savoir exactement ce que l’on fait. Il est cependant moins rapide que photoshop et un peu en retard, en particulier au niveau de l’interface. Photoshop coûte cher mais est rapide et permet de retoucher les formats Raw et Nef qui contrairement au JPG, ne sont pas compressés et possède des outils très développés, y compris des outils d’intelligence artificielle. The Gimp étant gratuit, il est tout indiqué pour débuter. J’exploite le fichier RAW à l’aide de Photoshop. Il est tout à fait possible de modifier des fichiers RAW gratuitement à l’aide du logiciel Gimp, avec Ufraw, lui aussi libre et gratuit, sur Windows, Mac, GNU/Linux [3]. Enregistrer en RAW oblige à s’équiper en cartes mémoires et disques dur, encore des coûts supplémentaires.

Quelques conseils pour commencer la macro

Pour réaliser de belles photos, il faut bricoler, toucher à tous les réglages (et aussi parfois savoir réinitialiser les réglages d’origine) et s’essayer à la retouche. Connaître les plantes et les insectes est un avantage qui n’est pas négligeable pour trouver des sujets intéressants. Et puis il faut avant tout prendre du plaisir à photographier et persévérer.

Pour réaliser des photographies sur fond blanc, consultez l’article détaillant les techniques et astuces en photo macro sur fonds blancs.


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Notes et références

[2Les Cataglyphis bombycina, des fourmis argentées du désert.

[3Merci à Michael pour sa remarque concernant le traitement d’images RAW avec Gimp.


Vos commentaires et questions:

  • Le 15 juin 2012 par J’ai connu l’époque des dinosaures :

    Le coup de 50mm inversé, il n’y a plus grand monde pour y penser ... quelques dinosaures de la photo argentiques. ça fait plaisir de le voir mentionné ici.

    Comment ça, vieux, un bon SB26 increvable ... ????

    Photographiquement vôtre cher Monsieur.



  • Le 15 juin 2012 par J’ai connu l’époque des dinosaures :

    Quant à affirmer : " J’ai ainsi épuisé des dizaines de batteries ainsi que les gens qui espéraient se promener en ma compagnie." : il faudrait le leur demander, non ? Je parle des gens, pas des batteries bien sûr.

    longue vie à MyrmecoFourmis.fr



  • Le 19 septembre 2012 par :

    y a t-il une page fb avc des photos insectes ? si oui dites-le moi viiiite !!! ;)



  • Le 29 septembre 2013 par Michaë lM :

    Il est tout à fait possible de modifier les fichiers RAW sur Gimp, qui est libre et gratuit, avec Ufraw, lui aussi libre et gratuit, sur Windows, Mac, GNU/Linux etc.
    Encore une idée reçue qui fait les beaux jours de Photoshop (indisponible sur GNU/Linux en plus).


    • Réponse du 30 septembre 2013 par Myrmecofourmis :

      Merci beaucoup pour cette précision, je vais installer ce complément sur le champs !

      Bonne journée,
      Myrmecofourmis



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