Les fourmis Formica rufibarbis
Hymenoptera, Formicidae, Formicinae


Fourmi de l’espèce Formica rufibarbis se nettoyant les pattes.

Quelques photos des ouvrières de l’espèce Formica rufibarbis. Ces fourmis sont vives et agressives. On peut utiliser une goutte d’eau sucrée afin d’avoir le temps de les photographier.

(Macrophotographies de l’appareil buccal d’une fourmi Formica rufibarbis, on peut y voir les palpes labiaux et maxillaires).
Macrophotographies d’un essaimage de fourmis du genre Formica :

ci-dessus, vous pouvez observer une macrophotographie d’un mâle des fourmis Formica rufibarbis, ailé, il peut s’envoler pour s’accoupler avec une princesse lors de l’essaimage. Il va mourir quelques jours après l’essaimage, incapable de se nourrir. On remarque ses mandibules atrophiées et ses antennes sans coudes, sa petite tête et ses yeux imposants.

Les princesses fourmi de la même espèce sont elles aussi ailées. La tête diffère moins de celles des ouvrières, elle est juste plus imposante. Le reste du corps par contre, change fortement, l’abdomen et plus important, comme le thorax qui contient les muscles des ailes.

Elles appartiennent au même genre que les "fourmis des bois", le genre Formica et à la sous famille des Serviformica. Ces fourmis ne font pas de dômes de brindilles et sont très courantes en France, le thorax est roux chez les ouvrières et brun avec un "H" roux chez la reine de cette espèce de fourmis.

Macrophotographies des fourmis ouvrières :


On voit très bien les yeux à facettes de cette fourmi et les ocelles, des petits yeux permettant aux fourmis d’utiliser la lumière polarisée pour se repérer. On voit aussi les antennes découpées en plusieurs segments et les mandibules recouvertes de dents.

Quelques fourmis ouvrières de l’espèce Formica rufibarbis sur une plante. On distingue bien la pilosité sur le clypeus, la partie avant de la tête de la fourmi, entre les antennes et les mandibules.



Deux ouvrières occupées à lécher le miellat de certains pucerons sur des feuilles et le tronc d’un jeune liquidambar (arbre).

L’espèce de pucerons qui a produit ce miellat n’est pas protégée par les fourmis. En effet, ces pucerons se contentent de rejetter le miellat le plus loin possible pour éviter que des bactéries et champignons ne s’y développent. Les fourmis lèchent alors les gouttes de miellat tombées sur le sol ou sur les feuilles.

Il est probable que les fourmis dévoreront ces pucerons plutôt que de leur offrir une protection.