Guêpes
Le terme de guêpe désigne une multitude d’insectes de l’ordre des Hyménoptères. Celles qui nous importunent durant les piques niques et repas en terrasses sont des guêpes sociales de la sous-famille des Vespinae ou des Polistinae. Mais il existe aussi une multitudes de minuscules espèces de guêpes que l’on désigne souvent par le même terme de "guêpe". Difficile de s’y retrouver !
Dans les articles présentés ici, vous trouverez donc des informations à la fois sur les guêpes sociales, mais aussi sur les petites guêpes solitaires qui sont bien souvent des parasites aux mœurs passionnants.
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Guêpes parasitoïdes de Drosophila suzukii : la lutte biologique contre les drosophiles invasives
Des scientifiques ont récemment montré que parmi cinq espèces communes de guêpes parasitoïdes des drosophiles naturellement présentes en France, deux espèces (Trichopria cf drosophilae et Pachycrepoideus vindemmiae) sont capables de tuer Drosophila suzukii, une drosophile originaire d’asie. Ces deux petites guêpes pourraient ainsi être utilisées en lutte biologique pour contrôler cette drosophile invasive, qui est responsable de dégâts sur les fruits dans les vergers et les vignobles.
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La (très) malodorante punaise verte
Nezara viridula est appelée punaise verte ponctuée, tachetée ou punaise verte du soja. Cet insecte volant, présent dans les jardins, rentre parfois dans les maisons et appartement et dégage une odeur très désagréable. Elle est proche d’une autre espèce de punaise verte, Palomena prasina, également présentée dans cet article.
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Les Ichneumons, famille des Ichneumonidae
Les ichneumons, ou ichneumonidae sont des insectes souvent noirs et jaunes qui rentrent parfois dans les maisons et sont coincés près des fenêtres. Sont-ils dangereux ? comment faire pour les relâcher ? Cet article vous explique leur biologie et ce qu’il faut faire si vous en trouvez un dans votre maison ou votre jardin.
Les ichneumons sont des guêpes solitaires parasites de la famille des Ichneumonidae. Ces insectes, souvent jaunes et noirs, sont extrêmement diversifiées. Certains (…) -
Pompiles, guêpes chasseuses d’araignées
Les pompiles sont des guêpes chasseuses d’araignées. Ces guêpes paralysent les araignées avec leur venin et les transportent jusque dans leur nid. Ces guêpes coupent souvent les pattes des araignées paralysées pour les transporter plus facilement. Elles pondent ensuite un oeuf sur chaque araignée paralysée. L’oeuf de guêpe éclot et la larve qui en sort se nourrit de l’araignée encore vivantes et paralysées.
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Les guêpes potières ou maçonnes
Avez-vous déjà observées de minuscules poteries accrochées sur le mur de votre maison ? C’est l’oeuvre des guêpes potières, aussi appelées guêpes maçonnes, qui construisent ces structures en terre pour y pondre leurs oeufs.
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Les Mutillidae ou "fourmis" de velours
Elles ressemblent à de grosses fourmis poilues mais il n’en est rien : les mutillidae sont des guêpes solitaires chez qui seuls les mâles sont ailées.
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La galle du rosier : quand les insectes détournent les plantes
Le cynips du rosier est un parasite du rosier. Cet insecte est une petite guêpe qui pond ses oeufs dans les rosiers et force la plante à former une galle dont sa larve se nourrit. Voici comment le reconnaître et s’en débarrasser.
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L’isodonte mexicain sème la terreur chez les sauterelles
Il ne s’agit pas d’une nouvelle forme de transport aérien pour sauterelles : l’isodonte mexicain ramène des Orthoptères paralysés dans son nid pour les jeter en pâture à ses larves affamées.
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Guêpes polistes ou guêpes à papier
Les guêpes polistes ou guêpes à papier sont une sous-famille de guêpes très communes en France. On les trouve souvent dans les jardins, dans les boîtes aux lettres, et dans les maisons sous les charpentes et les toits. Ces jolies guêpes forment de très petites colonies et ne posent que rarement problème. Voici comment identifier et se débarrasser de ces guêpes si nécessaire.
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Les larves de syrphes mangeuses de pucerons
Les syrphes sont de petites mouches aux couleurs de guêpes et volant souvent en sur-place au-dessus des fleurs. Leurs larves sont des prédatrices naturelles de pucerons et peuvent être utilisées en lutte biologique.
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Guêpe coucou, Chryside enflammée
Les guêpes coucou sont des insectes parasites d’abeilles solitaires. Leurs couleurs bleues et rouges vives et métalliques sont remarquables. On leur accorde pour cette raison le surnom de chryside enflammée, qui désigne en réalité une des espèces les plus courantes de la famille des Chrysididae : Chrysis ignita.
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La guêpe géante tueuse de cigales (Australie)
Exeirus lateritius est une guêpe solitaire géante d’Australie qui est connue sous le nom de guêpe tueuse de cigales. Les femelles adultes piquent et paralysent des cigales qu’elles ramènent dans leur nid. C’est une des plus grandes guêpes du monde, elle mesure plus de 25mm.
Exeirus lateritius est une guêpe fouisseuse australienne géante. Ce sont de grandes guêpes oranges rayées de noir. Les femelles de cette espèce creusent des nids dans le sol jusqu’à 60cm de profondeur. Les mâles se (…) -
Les Strepsiptères, des insectes parasites extrêmement discrets
Les Strepsiptères ou Strepsiptera forment un ordre d’insectes rares et minuscules au mode de vie très particulier. Les adultes pondent les oeufs entre les segments de l’abdomen d’autres insectes, généralement des guêpes, où ils se...
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Guêpes chasseuses de pucerons
Photographies de guêpes solitaires chasseuses de pucerons sur un hôtel à insectes.
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Nid de guêpes
Comment sont faits les nids de guêpes et comment peut-on les enlever ? Il ne faut pas nécessairement les retirer car les guêpes sont utiles au jardin et font partie de notre environnement, mais si elles deviennent problématiques, voilà ce qu’il faut faire.
- Le Monde : "Polistes fuscatus", une guêpe très physionomiste
Les découvertes en écologie et biologie d’un groupe de chercheur ont mis en évidence la reconnaissance entre individus sur des critères physiques entre des guêpes polistes, aussi appelées guêpes à papier, d’une même colonie. Ainsi, une guêpe de l’espèce Polistes fuscatus reconnait le "visage" d’une de ses soeurs ! Pas si étonnant, car ces guêpes ont sur leurs visages des tâches noires clairement délimitées et relativement variables qui leur permettent probablement d’apprendre à se (…)
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La guêpe dont la larve s’accroche aux araignées a éclos !
Dans un autre article, Myrmecofourmis.fr vous avait présenté un étrange parasite d’araignées : une larve qui restait fixée sur le dos des araignées et se nourrissaient de leurs fluides corporels... l’adulte est maintenant éclot !
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Comment construire le meilleur hôtel à insectes
Les hôtels à insectes ou abris à insectes sont utiles au jardin et fournissent aux abeilles solitaires des lieux où nicher. Voici comment construire soi-même un hôtel idéal pour les insectes. Cet article décrit quels matériaux utiliser, quel est le meilleur emplacement pour l’hôtel à insectes et comment attirer des abeilles et autres insectes auxiliaires du jardin tels que bourdons, osmies, coccinelles et chrysopes.
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Hôtels à insectes : une mauvaise idée ?
Les hôtels et abris à insectes sont devenus très populaires au cours des dernières années. Il existe certaines craintes quant à leur effet réel sur les insectes autochtones notamment. Voici les bonnes pratiques pour construire un hôtel à insectes, et une réflexion sur leur réelle utilité pour l’environnement.
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Les guêpes Neoneurus, des braconides parasites de fourmis
De petites guêpes de la famille des Braconidae et du genre Neoneurus pondent leurs oeufs dans le corps des fourmis rousses. Voici ce que l’on sait de leur biologie.
- Gurumeditation : Une guêpe aussi grosse qu’un organisme unicellulaire
Megaphragma mymaripenne est une guêpe parasite de thrips (insectes de l’ordre des thysanoptères). L’ensemble de son organisme est aussi gros que celui d’une amibe. Voir l’article : Une guêpe aussi grosse qu’un organisme unicellulaire.
Les neurones de cette guêpe sont pour la plupart dépourvus de noyaux, ce qui leur permet d’avoir une taille réduite, mais ce n’est qu’une des milliers d’adaptations qui permet à cette guêpe de "fonctionner" avec une aussi petite taille [1] ! -
Guêpes parasites de fourmis
Le genre Elasmosoma regroupe de minuscules guêpes parasites de fourmis : elles repèrent la fourmi en volant, se posent sur son abdomen et pondent leurs oeufs à l’intérieur du corps des fourmis. Les larves des guêpes dévorent les fourmis de l’intérieur.
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Brachymeria tibialis, une petite guêpe parasite de papillons
Le bombyx disparate est un papillon invasif qui donne du fil à retordre à de nombreux jardiniers. Mais face à lui se dresse, du haut de ses six pattes renflées, un petit hyménoptère solitaire au corps noir et aux pattes tachées de jaune, du nom de Brachymeria tibialis. Renommé ainsi récemment, il s’appellait auparavant Brachymeria intermedia.
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Une guêpe protège son nid avec des fourmis mortes !
Si vous étiez un minuscule parasite, vous aventureriez-vous dans un cimetière de fourmis ? Certainement pas, et c’est probablement pour cela qu’une guêpe chasseuse d’araignées protège son nid avec des cadavres de fourmis.
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Comment différencier les guêpes des abeilles ?
Abeilles et guêpes sont souvent confondues, si elles ont quelques similarités, il est souvent facile de faire la différence. Voici comment.
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Pourquoi la chrysomèle du romarin n’est pas si américaine
La chrysomèle du romarin est un insecte de l’ordre des coléoptères, aussi appelée chrysomèle américaine. Elle est d’aspect rouge et vert métallique et se nourrit de feuilles de romarin. Voici un aperçu de son cycle de vie et ce qu’il faut faire quand on la trouve au jardin.
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Drosophila suzukii : la drosophile des vergers, une espèce invasive venue d’Asie
La drosophile asiatique, Drosophila suzukii, est un petit moucheron invasif qui pose problème en arboriculture car les femelles pondent dans les fruits, en particulier dans le raisin. Cette mouche est aussi appelée drosophile japonaise ou à ailes tachetées.
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Térébrant parasite d’abeilles
Les térébrants du genre Gasteruption sont des hyménoptères qui parasitent les abeilles solitaires grâce à leur très long ovipositeur.
- Les guêpes braconides, de petites guêpes parasites - famille des Braconidae
La famille des Braconidae regroupe des dizaines de milliers d’espèces de petites guêpes dont la plupart sont des parasites ou parasitoïdes d’autres insectes. Voici un aperçu de leur diversité et de leur biologie.
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L’incroyable guêpe qui plonge pour parasiter des larves aquatiques
Agriotypus armatus est une guêpe parasite dont la larve se développe en dévorant des larves de trichoptères aquatiques. Son cycle est compliqué, car la guêpe adulte doit être capable de repérer ses hôtes qui vivent sous l’eau, de ramper jusqu’à eux tout en évitant de se noyer et de percer le solide fourreau des larves de trichoptères pour y pondre ses oeufs. La larve de la guêpe dévore ensuite celle du trichoptère, mais se trouve face à un nouveau dilemme : comment respirer dans l’eau et remonter à la surface une fois son développement terminé ?
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Une guêpe sans aile infiltre les colonies de minuscules fourmis
Même les plus petites des Fourmis que l’on peut trouver en France sont parasitées par de minuscules guêpes. Ces dernières s’infiltreraient dans leur nid pour y passer l’hiver et s’y abriter...
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Comment différencier les frelons des guêpes ?
Voici tous les critères pour savoir faire la différence et identifier guêpes et frelons, deux insectes à ne pas confondre.
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Comment une petite guêpe peut éliminer les pucerons sur vos plantes
Il existe de minuscules guêpes solitaire qui pourraient bien vous faciliter le travail au jardin : elles pondent leurs oeufs dans les pucerons et sont un moyen efficace de lutter contre les pucerons sans insecticides ni autres produits chimiques !
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La philanthe apivore nourrit sa progéniture avec des abeilles paralysées
La Philanthe Apivore : tout ce que vous devez savoir sur cette guêpe fouisseuse prédatrice d’abeilles est résumé dans cet article. Le "loup des abeilles" n’aura plus de secrets pour vous !
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Frelons européens, Vespa crabro
Le frelon européen, Vespa crabro, est un gros hyménoptère qui construit des nids en carton, se nourrit du nectar des fleurs et d’insectes variés. Il est donc plutôt utile au jardin, et contrairement à son homologue asiatique, il ne s’attaque presque pas aux abeilles méllifères de nos ruchers.
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Les Conopidae, des mouches à taille de guêpe
La famille des Conopidae regroupe des mouches pouvant ressembler de loin à certaines guêpes. Leur abdomen est étroit et leurs couleurs vives sont similaires à celles de nombreux hyménoptères.
Les mouches de la famille des Conopidae ont un mode de vie plutôt original : les femelles pondent leurs oeufs dans les abdomens de certains hyménoptères lorsqu’ils butinent les fleurs. Ces mouches parasitent de nombreux hyménoptères comme les bourdons. Sicus ferrugineus que l’on voit sur les photos (…) -
Les Homatolytus : des guêpes parasitoïdes de larves de coccinelles
Les Homalotylus sont d’étranges hyménoptères aux grands yeux qui parasitent les larves de coccinelles.
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Comment éloigner les guêpes lors des repas en extérieur ?
Les guêpes peuvent ruiner un repas d’été en terrace. Attirées par l’odeur du barbecue, elles finissent parfois par piquer. Voici les bonnes habitudes pour éviter de les attirer et les éloigner.
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Les guêpes de la famille des Torymidae, des parasites de plantes
Les Torymidae forment une très large famille de guêpe solitaires parasites et parasitoïdes qui pondent leurs oeufs dans des plantes ou dans les larves d’autres insectes.
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Methocha articulata
Les guêpes solitaires du genre Methocha sont un peu particulières : les femelles ne possèdent pas d’ailes, et se jettent dans les pièges des féroces larves insectivores de cicindèles avant de leur échapper et de les tuer pour nourrir leurs larves.
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La guêpe parasite qui transforme les coccinelles en gardes du corps
Une petite guêpe parasite de l’espèce Dinocampus coccinellae pond ses oeufs dans des coccinelles adultes. Ses larves grandissent dans les coccinelles, en sortent et changent le comportement de la coccinelle qui se met à protéger le cocon de son parasite.
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La guêpe à galles du chêne
Introduction à la biologie de la guêpe à galles du chêne Cynips quercusfolii illustrée par des macrophotographies de la galle et de ce parasite sur la plante hôte.