Pollinisation
Qu’est-ce que la pollinisation ?
La pollinisation est le transfert du pollen, qui contient les cellules reproductrices mâles, depuis les étamines (parties mâles de la fleur) vers le pistil (partie femelle de la fleur) de la même ou d’une autre fleur de la même espèce. Cela permet de fertiliser les fleurs femelles ce qui permet la formation de graines ou de fruits, permettant ainsi la reproduction des plantes.
Certaines plantes sont pollinisée simplement par le vent, mais la plupart des plantes sont pollinisées par des animaux. Parmi les nombreux agents pollinisateurs, les insectes jouent un rôle prépondérant. Les abeilles, les papillons, les coléoptères, les mouches et de nombreux autres insectes se nourrissent du nectar des fleurs tout en se couvrant de pollen. Lorsqu’ils passent d’une fleur à l’autre pour se nourrir, le pollen présent sur leur corps se dépose sur les parties reproductrices des fleurs, favorisant ainsi la fertilisation.
Quel est le rôle des différents insectes dans la pollinisation ?
Les abeilles sont peut-être les pollinisateurs les plus connus et les plus efficaces. Elles collectent du nectar pour le transformer en miel et, en chemin, transfèrent le pollen entre les fleurs. Les abeilles domestiques et sauvages contribuent grandement à la pollinisation des cultures alimentaires, telles que les fruits à pépins, les légumes et les plantes oléagineuses.
Les papillons, coléoptères, mouches, syrphes et autres insectes qui se nourrissent de nectar ou de pollen sont bien moins efficaces que les abeilles, ils volent moins loin, visitent moins de fleur et collectent peu de pollen.
Quelle est l’importance écologique et économique de la pollinisation par les insectes ?
La pollinisation par les insectes est d’une importance capitale pour la reproduction des plantes à fleurs. Cette reproduction est essentielle à la production de fruits, de légumes, de noix et de graines qui font partie intégrante de l’alimentation humaine et animale. Sur le plan économique, la valeur économique mondiale des cultures dépendantes de la pollinisation est estimée à des milliards d’euros mais il est très difficile, et probablement inutile, d’essayer de chiffrer ce service écologique.
Les fruits et légumes qui forment la base de notre alimentation seraient gravement compromis sans les services gratuits fournis par les insectes pollinisateurs, et ça, c’est difficile à chiffrer en terme d’argent.
-
Abeilles maçonnes : l’osmie cornue
12 avril 2012, par ThéoL’osmie cornue ou abeille maçonne, Osmia cornuta, est une des premières abeilles solitaires à s’activer au printemps. On peut en effet l’observer voler de Mars à Juin. Ces abeilles étant actives au printemps malgré des températures faibles, elles sont très importantes pour la pollinisation des premières fleurs. Elles sont donc particulièrement recherchées pour la pollinisation des arbres fruitiers précoces comme les cerisiers, les pruniers et les amandiers. Il est très facile de l’inciter (...)
-
Les grosses abeilles à langues courtes sont des tricheuses
26 janvier 2014, par ThéoComment se nourrir lorsque l’on est trop gros pour rentrer dans son plateau repas ? Certaines abeilles à langues courtes ont trouvé une solution...
-
Comment construire le meilleur hôtel à insectes
24 août, par ThéoLes hôtels à insectes ou abris à insectes sont utiles au jardin et fournissent aux abeilles solitaires des lieux où nicher. Voici comment construire soi-même un hôtel idéal pour les insectes. Cet article décrit quels matériaux utiliser, quel est le meilleur emplacement pour l’hôtel à insectes et comment attirer des abeilles et autres insectes auxiliaires du jardin tels que bourdons, osmies, coccinelles et chrysopes.
Il peut être difficile d’attirer des insectes dans un hotel à insectes, (...) -
La pollinisation par vibration : comment les abeilles pollinisent les tomates
4 septembre, par ThéoCertaines fleurs, comme les tomates, cachent leur pollen dans des tubes au lieu de faciliter l’accès aux abeilles et autres insectes pollinisateurs. Pour récupérer ce pollen, les abeilles doivent faire vibrer la fleur, ce qui améliore probablement la pollinisation de ces fleurs. Toutes les abeilles ne font pas vibrer les fleurs, l’abeille domestique qui vit dans nos ruches est par exemple incapable de faire vibrer les fleurs. Cependant la pollinisation vibratile ("buzz pollination" en (...)
-
Abeilles solitaires
4 mai 2010La plupart des abeilles ne sont pas sociales et ne vivent pas dans des ruches. Près d’un millier d’espèces d’abeilles dites solitaires sont présentes en Europe. Ces abeilles, de formes, de tailles et de couleurs très variées participent à la pollinisation de nombreuses espèces de plantes. Voici un petit aperçu photographique de la diversité de ces abeilles dites solitaires.
Ci-dessus, une photographie d’une abeille solitaire de l’espèce Andrena fulva.
Les abeilles solitaires sont des (...) -
Les Eristalis, des mouches à lunettes de mouche
25 avril 2010, par ThéoEristalinus aeneus est une mouche remarquable de la famille des syrphes. Ses yeux sont bruns-jaunes colorés de taches sombres, et ressemblent fortement à certaines lunettes de soleil à la mode dans les années 2010. Cette mouche arrivera-t-elle à relancer la tendance ?
Les lunettes de mouches sont à la mode en ce moment. Sans doute à cause de l’attrait que le grand public à envers les mouches, il faut dire que ces lunettes vont à ravir : quoi de mieux que de ressembler à une mouche quand (...) -
Mouches diverses
21 juillet 2011La détermination des diptères étant difficile, cet article regroupe des espèces très différentes en attendant leur détermination.
Quelques macrophotographies de mouches et autres diptères.
Une autre série de macrophotographies de mouches :
L’oeil à facettes de la syrphe :
D’un peu plus loin :
Les couleurs des syrphes rappellent souvent celles des hyménoptères pouvant piquer, tels que les abeilles ou les guêpes :
Une autre syrphe de face et de profil :
On peut observer sur (...) -
L’abeille cotonnière
10 août 2012, par ThéoL’abeille cotonnière, Anthidium manicatum, est une abeille solitaire qui utilise les poils des plantes pour construire son nid. Cette guêpe, difficile à identifier, est une espèce européenne invasive en Amérique du Nord. Elle vole rapidement et peut voler en sur-place.
Les abeilles solitaires du genre Anthidium sont aussi appelées abeilles cotonnières. En effet, la femelle coupe les poils des feuilles des plantes et les transporte pour construire les cellules du nid où elle pond ses (...) -
Les guêpes de la famille des Torymidae, des parasites de plantes
14 septembre, par ThéoLa famille des Torymidae, également connue sous le nom de torymidés, est un groupe de guêpes solitaires généralement parasitoïdes et extrêmement diversifié. Ces petites guêpes sont sans danger pour les humains et ont un rôle important dans la nature et pour la régulation de certains insectes néfastes aux cultures. Les Torymidae appartiennent à l’ordre des Hyménoptères, qui comprend également les abeilles, les guêpes et les fourmis. La classification des Torymidae est incertaine, mais la (...)