
La chrysomèle à tête cachée
Coleoptera ; Chrysomelidae ; Cryptocephalus aureolus, C. sericeus, C. globicollis & C. hypochaeridis
lundi 12 octobre 2015 à 16:43 par
Les chrysomèles cryptocéphales sont de petits coléoptères souvent très colorés avec une cuticule vert métallisée ou rappelant parfois les couleurs des coccinelles.
Les chrysomèles du genre Cryptocephalus ("chrysomèle à tête cachée", et "pot-beetle" pour les anglais) se rencontrent au printemps et en été sur les fleurs des prairies. Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen (le plus souvent des fleurs de la famille des astéracées comme le pissenlit) mais aussi des pétales et feuilles de nombreuses espèces de plantes.
- Cryptocephalus vert
Lors de la ponte, les femelles cachent leurs oeufs dans leurs déjections avant de les jeter au sol. Chaque femelle pond plus d’une centaine d’oeufs durant l’été. Les larves qui en sortent vivent dans la litière et se nourrissent de débris végétaux. Comme les larves des Clytra elles se déplacent dans un fourreau fabriqué à partir de leurs excréments et des débris qui les entourent. Elles ne seraient pourtant généralement pas myrmécophiles comme ces dernières.
- Cryptocephalus vert
- Cryptocephalus vert
Il existe en France quatre espèces de Cryptocephalus aux couleurs vertes métalliques, qui sont très difficiles à distinguer. Il s’agit de Cryptocephalus aureolus, C. sericeus, C. globicollis, et C. hypochaeridis. Il existe environs 90 espèces de Cryptocephalus en Europe et nombreuses d’entre elles sont menacées d’extinction [1].
- Cryptocephalus vert
Références et définitions
[1] Piper, R. W. (2002). Conservation biology of Cryptocephalus species and other threatened UK beetles.
Mots-clés
- Chrysomèle
- Coléoptère
- Macrophotographie
- Reproduction
- Guêpes parasitoïdes de Drosophila suzukii : la lutte biologique contre les drosophiles invasives
- Les polydesmidés, mille-pattes à épaulettes
- Le triton marbré, Triturus marmoratus
- D’horribles vers qui parasitent les grillons, criquets et sauterelles
- Pourquoi les éphippigères échangent-elles parfois les rôles ?