Les géophiles ou Geophilomorpha
Myriapoda, Chilopoda, Geophilomorpha (y compris Geophilidae) ou géophiles

Les géophiles sont des myriapodes (sous-embranchement) car ils possèdent un corps composé de nombreux segments pourvus de pattes, de la classe des Chilopodes car ils sont grand et possèdent une seule paire de pattes par segment de l’abdomen, et de l’ordre des Geophilomorpha car ils ont un corps fin, plat, long et avec de nombreuses paires de pattes et ne possèdent pas d’yeux. Le terme de géophile peut aussi être utilisé pour désigner uniquement les espèces de la famille des Geophilidae, qui appartient avec par exemple les Himantariidae ou les Schendylidae à l’ordre des Geophilomorpha.
Vidéo du déplacement d’un petit géophile caché sous une écorce d’arbre mort :
Ces animaux vivent exclusivement dans le sol, dans la litière des forêts, sous les écorces des arbres et sous les pierres. Ils sont prédateurs et se nourrissent de divers arthropodes vivant, comme eux, sous terre ou sous les écorces des arbres. Les géophiles ont été très peu étudiés, cependant on sait que plusieurs espèces sont capables de produire des composés chimiques extrêmement toxiques qu’ils utiliseraient pour se défendre (voir l’article sur Himantarium gabrielis).
- Geophilus carpophagus, un grand staphylin au corps gris avec la tête et les extrémités jaunes et orange vif. Caché sous une écorce d’un pin en pleine santé, à plus d’un mètre du sol (Adainville, Yvelines, Île-de-France) :
- Schendyla nemorensis ?, deux petits géophiles entièrement jaune clair appartenant probablement à la famille des Schendylidae. Cachés dans une souche pourrie (Villeneuve-Saint-Denis, Seine-et-Marne, Île-de-France) :
- Himantarium gabrielis, un grand géophilomorphe de la famille des Himantariidae, capable de produire des composés extrêmement toxiques par des pores situés sous son corps. Himantarium gabrielis est aussi le plus grand mille-patte présent en France. Trouvé sous des pavés abrités par un auvent, sur un sol sableux (Lyon, Rhône, Rhône-Alpes) :